Notre-Dame-des-Landes « Compte à rebours » avant expulsions

« Le compte à rebours est lancé. […] Aujourd’hui, il y a plus de 300 personnes présentes encore sur la zone, et donc à la fin de la trêve hivernale, dès le début du mois d’avril, les personnes qui n’ont plus rien à y faire ont vocation à partir », déclare-t-il avant sa visite sur le site de la Zad.

Une centaine de personnes « assez violentes »

« Sur les 300, nous sommes en train de faire ce travail et de les répertorier […], détaille-t-il Une centaine sur ces 300 sont assez violents, donc ne s’inscrivent pas dans l’État de droit et dans un projet agricole. »

S’il reste encore « 15 jours ou trois semaines » à certains qui veulent rester pour « se déclarer exploitant agricole », le secrétaire d’État estime que les « militants de l’ultra-gauche violente » ne « seront jamais agriculteurs ».

Deux jours sur le terrain

Sébastien Lecornu doit se rendre aujourd’hui et demain dans la Loire-Atlantique pour rencontrer acteurs locaux, agriculteurs, associations, élus, mais pas ces représentants de l’ultra-gauche, souligne-t-il.

Le Premier ministre, Édouard Philippe, avait indiqué le 17 janvier, lors de l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, que les expulsions des occupants illégaux de la zone commenceraient au printemps s’ils n’étaient pas partis d’ici là.

La préfète de la Région des Pays de la Loire a ouvert la porte lundi à des « projets agricoles au sens large » sur l’ex-Zad de Notre-Dame-des-Landes, sous la forme de titres d’exploitation temporaires, délivrés à tous ceux qui accepteront de régulariser leur situation.